Léonard da Vinci disait: «Rien n’est plus beau que la nature car dans la nature rien ne manque et rien n’est superflu.»  Mais Léonard ne savait pas que la nature est toujours en mouvement. L’évolution ne s’est jamais arrêtée, elle se poursuit tous les jours.  

La surpopulation

Depuis 1950 ans, nous avons ajouté 5 milliards d'humains aux 2 autres qui habitaient notre planète avant et nous l'avons transformée plus vite qu’elle ne l’a jamais été.  Nous nous sommes multipliés à un rythme tel que, selon l’organisme international Global Footprint Networks, l’humanité consomme depuis 1970 les ressources naturelles plus vite que la nature est capable de les renouveler, annuellement.  Et la situation s'aggrave chaque année.  

En fait, la seule année où les chiffres ont baissé, c’est en 2020 et il a fallu tous nous confiner pour y arriver.  Ce que l’humain consomme globalement depuis la fin juillet 2021 c’est son capital vivant.  Prenons l'exemple d'un troupeau : si nous avons 100 moutons, nous mangeons maintenant les reproducteurs qui diminuent beaucoup trop vite.  

Les Canadiens ont atteint cette limite encore plus vite, soit en mars.  Nous affaiblissons notre milieu de vie et les espèces sauvages disparaissent.  Il y a 10 ans, beaucoup riaient de ceux qui croyaient aux changements climatiques.  Maintenant, on en constate les effets tous les jours aux infos.

Mais c'est en train de changer

Dorénavant, les êtres humains doivent s’adapter et vite aux changements qu’ils ont eux-mêmes induits et provoqués par leurs gestes inconséquents.  Mais, heureusement, plusieurs signes semblent montrer que la société et l’économie mondiale ont compris le message et réagissent enfin.  

Nous entrons dans un nouveau monde où la technologie sera omniprésente.  Il faut inverser la machine et être devenus carbone neutre en 2050.  L'économie verte ouvre de nouvelles entreprises tous les jours.  L'autre option n'est pas envisageable.

Pour ce qui est de la société, elle aussi va s’adapter et devenir de plus en plus mondiale.  Les réunions du G20 sont maintenant presque mensuelles...  Souhaitons que cette transformation fulgurante se fasse de façon plus humaine.  Et, là aussi il y a des signaux qui semblent montrer un plus grand souci de l’autre et de cette nature en déroute qu’il nous faut maintenant protéger de nos actions.  

Nous allons devoir nous adapter aux nouvelles réalités et cela pourrait être difficile pour certains de perdre des droits qu'ils croyaient inaliénables.  Le droit de voyager à notre goût ne restera pas longtemps la seule restriction.  Mais on est rendus là et pas le choix, il va falloir vivre avec.

Mireille Forget

L'aviez-vous vue passer celle-là ?  Ça fait un bout de temps qu'elle circule mais elle est toujours d'actualité...