Un joyeux retour qui fait du bien
par Mireille Forget le 2021-09-28
La 43e édition du Festival du Père Zim s'est tenue les 11 et 12 septembre dernier. Si les organisateurs étaient heureux de pouvoir vous offrir ce festival après un an d'absence, ils ont aussi fait preuve de souplesse en renouant avec la tradition pour nous présenter un programme très couleur locale.
Le samedi, nous avons pu assister à un tournoi de balle donnée opposant 4 équipes et les pelouses et gradins accueillaient une foule enthousiaste. Le midi, le repas de hot-dogs préparé par un duo de bénévoles a régalé tout le monde. Le soleil était au rendez-vous et tous ont pu enfin socialiser.
Puis, ce fut le souper de pizzas préparé par les bénévoles du Marché aux Caissons qui ont préparé 60 pizzas pour emporter. Plusieurs les ont dégustées sur les tables à pique-nique et quelques-uns dans la salle du 125e.
En soirée, il y a eu le lancement de l'album Tempête de cerveau de Joe Robicho, notre rocker local. Sa musique rock-folk nous propose des messages socialement engagés très contemporains qu'il nous interprète avec sa voix déchaînée, une diction bien articulée, une guitare effrénée et un harmonica houblonné... Il est en pré-écoute et en vente sur https://joerobicho.bandcamp.com/album/temp-te-de-cerveau. Je vous le recommande.
Puis, la soirée s'est poursuivie avec Bruno Rodéo, un chanteur country rock et c'était une découverte pour la majorité des gens présents.
Le dimanche est traditionnellement réservé aux activités familiales. Les plus jeunes ont pu apprendre l'art subtil de la confection de pompons avec madame Zim. Dehors, Juan Mercier Bélanger animait l'activité et on a pu danser en ligne sur les morceaux qu'il interprétait. Il y avait aussi 2 kiosques : un de la ferme Herencia et un autre nous proposait des gravures sur verre. Puis, à 15 heures les jeunes étaient conviés à un atelier de percussions avec Daniel Lacombe. Des gens de tous les âges ont pu expérimenter les percussions, y compris de jeunes musiciennes de 14 mois! Notons que si les petits étaient sages, Daniel a eu un peu plus de mal avec son grand barbu... (voir la photo du Père Zim)
Ce fut un festival en toute simplicité, ce qui n'a rien enlevé à son côté festif. Merci aux bénévoles, commanditaires et à tous ses différents partenaires. C'était vraiment bon à vivre après ces 18 mois de bouleversements.
Mireille Forget